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The 7th Continent - Partie Narrative - Chapitre I


Joueurs: Roro & Yann

Personnages: Ferdinand Lachapellière & Victor Frankenstein

Malédiction: L'offrande aux gardiens

Set: Boite de base uniquement

Session: Dimanche 01/07/18

Temps de jeu: 4h15

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J'écris ces quelques lignes sur mon journal alors que mon estomac grogne de faim...

Nous avons réussi un faire un feu et à capturer un crabe que nous avons partagé Victor et moi. Mais cela ne nous suffira pas longtemps... Si jamais ne nous survivions pas, j'espère que mon récit aidera celui ou celle qui trouvera ce journal.


Nous sommes en 1907, enfin je crois, et je me nomme Ferdinand Lachapellière. Avec plusieurs de mes collègues nous avons découvert il y a quelques mois un fabuleux nouveau continent. Mais à mon retour en France, j'ai commencé à me sentir malade et au milieu d'une nuit enfiévrée je me suis éveillé ici, sur ce septième continent. Je ne saurais l'expliquer mais je suis bien de retour sur cette terre sauvage à des milliers de kilomètres de la métropole. Au départ j'ai pensé que j'avais perdu la tête, que j'étais devenu fou, mais je n'étais pas seul...

Mon ami Victor Frankenstein, scientifique prolixe mais quelque peu excentrique, était là lui aussi. Il nous fallait accepter la réalité: une puissance obscure nous avait ramené ici. Nous étions maudits lui et moi, et le seul moyen de survivre était de lever cette malédiction.


Nous nous réveillâmes dans une forêt tropicale, une jungle densément boisée, une piste très ancienne en pierre semblait se perdre dans la canopée. Dans notre sac se trouvait un morceau de carte à moitié effacé représentant une route pavée et cette mention: "L'offrande aux gardiens". De quels gardiens s'agissait-il? et quelle était cette offrande? quel rapport avec nous? Nous l'ignorions.


Nous décidâmes donc de nous mettre en chemin et d'explorer les environs, à l'est nous aperçûmes des plantes carnivores géantes qui avaient poussées à proximité de la piste. Nous décidâmes alors d'aller à l'ouest et découvrîmes un pont de pierre en ruine qui traversait un large torrent, que nous parvînmes à traverser à l'aide d'une perche que j'avais fabriqué avec du bambou. Victor lui avait fabriqué une besace et des bolas avec des lianes et quelques pierres.


De l'autre coté du pont nous découvrîmes un désert brulant. Nous explorâmes les contrées au sud et découvrîmes une ancienne nécropole. Dans l'une des tombes il y avait une sorte d’énigme que nous parvînmes à résoudre et nous trouvâmes une idole de pierre datant d'il y a plusieurs siècles. En continuant notre exploration à l'est nous trouvâmes une sorte de téléphérique en très mauvais état, surplombant un précipice rempli de brume, qui nous emmena à un temple monolithique. Poussé par la curiosité j'ai prié au temple et j'ai eu une vision d'une sorte de serpent géant entouré de flammes ainsi qu'un autre indice. Nous trouvâmes également une cloche qui lorsque nous la fîmes sonner fit s'effondrer le temple et dégagea un accès qui malheureusement était bouché. Ce n'était pas avec nos maigres outils que nous pouvions tenter de la dégager...


Nous repartîmes alors pour le nord. La faim commençait à se faire sentir, lorsque nous étions dans la jungle nous n'avions eu aucun problème pour chasser et nous sustenter, mais là le gibier était rare... Notre exploration nous ramena au bord du torrent ou nous pouvions pécher. Mais le destin en décida autrement. Victor qui était couvert du sang d'un porc-épic que nous avions dépecé quelques heures auparavant tenta de se laver mais tomba dans le torrent lorsqu'un ours sorti de nulle part l'attaqua ! Je tentais de le rattraper mais il m'entraina dans sa chute... Nous tombâmes tête la première dans l'eau glacée et vécurent quelques heures difficiles balloté par le torrent puis par les vagues de la mer. Lorsque nous parvînmes enfin à reprendre pied, nous étions frigorifiés, affamés et perdus sur un archipel loin de notre mésaventure. Nous avions également perdu plusieurs objets que nous avions fabriqués. Nous explorâmes le minuscule archipel, ne trouvant pas grand chose à part une mouette isolée qui remplit quelque peu notre estomac après que Victor et moi ayons déployé des trésors d'ingéniosité pour faire un feu... Nous découvrîmes une tour à moitié engloutie mais la perspective de devoir encore nager en apnée alors que nous étions si faible nous fit abandonner cette idée. Nous allâmes alors vers l'est et trouvâmes une colonie de manchots dont l'un était blessé. Dans un élan de bonté et malgré que nos estomac étaient presque vide, j'insistais pour que Victor le soigne. Nous nous fîmes alors des amis et les autres manchots vinrent nous réchauffer et nous réconforter ! Qui eut dit que ces animaux pouvait faire preuve d'une telle intelligence !


Victor trouva une statuette en or prise dans la vase à quelques mètres de la cote mais le courant était trop fort et il ne parvint pas à la récupérer. Ayant exploré l'est de l'archipel nous partîmes vers l'ouest. A l'ouest tout au bout de l'archipel, on pouvait apercevoir une terre moins désolée que celle-ci. Nous tombions de fatigue mais nous tentâmes la traversée à la nage, car la construction d'un radeau nous aurait encore plus fatigué.


De l'autre coté nous trouvâmes une plage et une forêt de conifères. Sur la plage se trouvait une épave de bateau. Nous découvrîmes à bord le squelette d'un homme attaché au navire. Qui aurait pu faire une chose pareille ? en fouillant le navire nous trouvâmes une boite qui contenait un revolver et 2 balles. Épuisés, affamés, blessés, nous avons monté un camp de fortune à l'ombre de l'épave et chassé un petit crabe que nous avons dévoré avidement, mais cela ne nous a pas vraiment sustenté et nous sommes très faibles. Néanmoins, la découverte de ce pistolet et le fait que Victor me dise qu'il a aperçu des traces d'animaux dans la foret à proximité me redonne espoir. Si nous arrivons à chasser quelque gibier, peut-être avons nous une petite chance de survivre...

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