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The 7th Continent - Partie Narrative - Chapitre II


Joueurs: Roro & Yann

Personnages: Ferdinand Lachapellière & Victor Frankenstein

Malédiction: L'offrande aux gardiens

Set: Boite de base uniquement

Session: Samedi 14/07/18

Temps de jeu: 03h30

Extrait du journal de Victor Frankenstein.

En l'an de grâce 1907.

Date et jour....imprécis

De même que mon collègue Ferdinand Lachapellière, me voici réduit à tenir un journal sur notre périple bien involontaire sur le septième continent.

J'espère qu'en écrivant ces quelques lignes, je parviendrai à tenir à l'écart, au moins pour un temps, la folie, les doutes et la faim...

Les traces d'animaux découvertes un peu plus tôt nous ont conduit tout droit vers un lieu propice à la chasse.

Nous nous postons en embuscade, fébriles en attendant le gibier.

Par bonheur, le pistolet et les balles que nous avions trouvé nous permettent d'abattre une proie de belle taille: un grand vautour fauve!!

Affamés que nous sommes, nous dévorons l'animal après l'avoir sommairement préparé autour d'un feu, puis nous nous relançons aussitôt en chasse, pour cette fois-ci abattre un lièvre blanc qui nous permet de faire taire notre faim pour un temps.

Le spectre de la mort s'éloigne et nous réalisons que nous revenons de loin.

Après concertation avec Ferdinand, nous partons au Nord poursuivre l'exploration.

Une falaise abrupte se dresse bien vite devant nous.

Partagés entre l'idée de la gravir au prix d'un danger certain, ou de chercher à la contourner, nous décidons de prendre cette dernière option.

Hors, c'est à quelques mètres seulement de la falaise, légèrement vers l'ouest que nous trouvons une nouvelle statue de grande taille!

Face à cette divinité grotesque, et peu emprunt au mysticisme, je laisse Ferdinand prier l'idole.

C'est alors qu'une vision nous submerge tous les deux: le serpent nimbé de flammes se dresse à nouveau devant nous, mais cette fois-ci les flammes se retirent pour laisser place à une représentation en pierre du serpent.

Détail curieux, il s'avère pourvu de deux petits bras qui enserrent une étrange roche dans leurs mains. Ce qui semble être une communication entre l'Idole et nous semble s'établir, mais les quelques mots que nous percevons ne nous donnent pas le sens de tout ce qui est dit.

La vision prend fin et nous reprenons nos esprits, sans trop savoir quoi penser de tout ceci.

Il nous faudra sans doute revenir prier ici, mais des besoins plus urgents se pressent déjà à nous: les efforts pour atteindre la statue nous ont affaiblis, et il faut chasser de nouveau.

Malgré un ingénieux système de mon invention, une massue convertible en piège assommoir, notre traque n'est guerre fructueuse et nous manquons même de nous faire mordre par un long serpent vert.

C'en est trop! Hautement irrité par ce nouvel échec, je me dirige vers une tombe à proximité. Elle a été érigée pour l'un de nos collègue de la 1ère expédition. Hé bien soit!! Si je dois mourir, autant quitter ce monde sans trop de regrets!

Galvanisé par la rage et la frustration, je dépense le peu d'énergie qu'il me reste pour lancer mon expérience la plus interdite, sous l'oeil médusé de ce pauvre Ferdinand. J'extrais le corps de son tertre et me lance dans une opération pour le réparer mécaniquement, et surtout le réanimer. Une transe s'empare de moi et je ne saurai dire combien de temps je passe à transcender cette..... créature.

Mais lorsque l'opération prend fin....Elle est vivante!!!! VIVANTE!!!!!

Malgré son faible intellect, notre nouvel allié m'obéit, à moi, son créateur. Et cette victoire incroyable sur la mort nous redonne espoir et force. Nous entamons donc l'escalade de la falaise, à l'aide d'une corde, de chaussons tressés et... de la force prodigieuse de ma créature.

Parvenus en haut du plateau, nous retrouvons bien vite un terrain familier: la jungle. Face à ce terrain connu de nous deux, Ferdinand et moi-même décidons de rejoindre le secteur qui nous avait déporté de notre exploration initiale, suite à notre chute dans l'eau. Nous reprendrons notre périple à ce point.

La traversée de la jungle est difficile, parsemée de piège et de sentiers labyrinthiques, et la faune locale tentera régulièrement de s'assurer de notre envie de vivre.

Pourtant, parvenus dans une clairière ignorée de notre précédent passage, nous nous arrêtons.

Ce lieu nous évoque quelque chose, une image, un dessin...mieux! un plan!!

Nous sortons de notre besace le plan que nos avions trouvé sur un chemin emprunté plus tôt, et l'endroit où nous nous tenons semble correspondre en tous points aux indications de la carte....qui est marqués d'une croix!

Il ne nous en faut pas plus pour nous lancer dans cette chasse au trésor, et après investigation, nous mettons la main sur une petite statuette dorée. Ferdinand jure qu'il sent un pouvoir émaner d'elle et la prend aussitôt avec lui.

Cet épisode bienvenu nous a permis d'oublier un temps notre infortune et la malédiction qui nous accable, mais il faut reprendre notre route.Après plusieurs heures de marche, nous retrouvons le lieu où le tronc d'arbre enjambe la rivière au courant tumultueux.

Bien décidés à ne pas renouveler notre erreur, nous traversons prudemment et, une fois le danger écarté, nous en profitons pour pécher quelques poissons qui seront les bienvenus à notre diner.

Direction l'Est à présent; mais bientôt le sol désertique se couvre de neige et la progression se fait de plus en plus difficile.

Tandis que nous nous aidons de tout ce qui peut nous faire avancer dans cette poudreuse, nous manquons de nous faire empalés par des stalactites tombées du ciel!

En levant la tête, nous voyons des harfangs des neiges planés au-dessus de nous et leurs serres tiennent les dangereux projectiles destinés a nous estropiés ou pire. Plutôt que de s'extasier sur cette technique de chasse si ingénieuse, nous fuyons leur territoire, mais l'épuisement nous guette.

Ferdinand fait alors appelle au pouvoir de la statuette qu'il a emporté avec lui, et contre toute attente, l'artefact répond à nos suppliques et nous redonne l'énergie d'avancer, juste avant de tomber en poussière.

Cette épisode me fais m'interroger quand a mon jugement sur le mysticisme et les arcanes qui l'entourent. Peut-être que si je survis à tout cela, j'étudierai ces arts occultes comme on les nomme...

Notre parcours dans la neige aboutit à un cul-de-sac, mais après une observation minutieuse de notre environnement, nous découvrons, pris dans la glace, l'entrée d'un tunnel taillé par le main de l'homme.

A l'aide d'une pelle improvisée avec de la roche et des morceaux de bambou, et au prix de nouveaux et pénibles efforts, nous pénétrons dans le tunnel, incertains de ce qui nous y attends, tapis dans l'obscurité...

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